FAQ

Les Questions sur les pathologies

Qu'est-ce que la DMLA ?
La DMLA, ou Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, est une affection oculaire qui affecte principalement la partie centrale de la rétine, appelée macula. Elle est la première cause de cécité après 60 ans, avec plus de 300 000 nouveaux cas dépistés chaque année en France.
Cette maladie entraîne des troubles de la vision, limitant principalement la capacité à lire. Il existe deux formes de DMLA :

  • Forme atrophique (sèche) : C'est la forme la plus fréquente, caractérisée par l'atrophie des cellules visuelles centrales.
  • Forme exsudative (humide) : Elle ne représente que 10% des cas mais est la plus grave, causant 90% des cécités légales en raison de la formation de vaisseaux anormaux au sein de la rétine. Il est important de noter que la DMLA ne rend pas aveugle, mais elle peut significativement affecter la qualité de vie des personnes atteintes.

Quels sont les symptômes de la DMLA ?
Les symptômes de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) incluent :

  • Difficulté à voir les détails : Cela peut affecter la capacité à lire ou à reconnaître des visages.
  • Distorsion des lignes droites : Les lignes droites peuvent apparaître courbées ou ondulées (métamorphopsies).
  • Taches sombres : Apparition d'une tache sombre au centre du champ de vision (scotome).
  • Baisse de la vision centrale : Une diminution de la clarté de la vision centrale, même si la vision périphérique reste intacte.
  • Fluctuation de la vision : Variation de la qualité de la vision au cours de la journée.

Si vous ressentez l'un de ces symptômes, il est important de consulter un ophtalmologiste rapidement.

Quelle est la prise en charge de la DMLA ? La prise en charge de la DMLA dépend de sa forme (sèche ou humide) et de la gravité des symptômes. Voici un aperçu des traitements et des options de gestion :

  • Pour la DMLA sèche : o Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, des compléments alimentaires riches en vitamines et minéraux peuvent ralentir la progression de la maladie. o Des conseils sur les changements de mode de vie, comme l'arrêt du tabac et une alimentation saine, peuvent également être recommandés.
  • Pour la DMLA humide : o Des traitements médicaux sont disponibles, notamment les injections intravitréennes d'anti- VEGF (facteur de croissance endothélial vasculaire), qui aident à réduire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux. o La photothérapie dynamique est une autre option qui peut être utilisée pour traiter certains cas.

Un suivi régulier par un ophtalmologiste est essentiel pour surveiller l'évolution de la maladie et adapter le traitement si nécessaire. Il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation et un plan de traitement personnalisés.

Qu'est-ce que le diabète et la rétinopathie diabétique ?
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par une élévation du taux de glucose dans le sang (hyperglycémie) due à un défaut de production ou d'utilisation de l'insuline, une hormone nécessaire pour réguler le niveau de glucose. Il existe principalement deux types de diabète : le diabète de type 1, généralement diagnostiqué chez les jeunes, et le diabète de type 2, qui est plus courant chez les adultes et souvent lié à des facteurs de mode de vie.
La rétinopathie diabétique est une grave complication du diabète, touchant environ 50 % des patients diabétiques de type 2. Elle résulte de l'endommagement des petits vaisseaux sanguins de la rétine causé par un excès de sucre dans le sang. Ce phénomène entraîne la rupture de ces vaisseaux, ce qui pousse la rétine à en former de nouveaux, souvent encore plus fragiles. Cela peut mener à des œdèmes maculaires, provoquant une baisse significative de l'acuité visuelle.
Au début, la rétinopathie diabétique est généralement asymptomatique, et les troubles de la vision apparaissent souvent à un stade avancé et irréversible. Le diagnostic se fait par un examen du fond de l'œil, et un suivi annuel est recommandé pour les diabétiques. Avec une détection précoce et un traitement adapté, la cécité est largement évitable.

Quels sont les symptômes de la rétinopathie diabétique ?
La rétinopathie diabétique est souvent asymptomatique à ses débuts. Cependant, à mesure que la maladie progresse, les symptômes peuvent inclure :

  • Flou de vision
  • Difficulté à voir les détails
  • Distorsion de la vision (les lignes droites peuvent apparaître ondulées)
  • Taches ou "mouches volantes" dans le champ de vision
  • Perte de la vision centrale, particulièrement dans les formes avancées

Il est crucial de faire des examens réguliers, car les troubles de la vision peuvent signaler une atteinte évoluée et potentiellement irréversible de la rétine.

Quelle est la prise en charge de la rétinopathie diabétique ?
La prise en charge de la rétinopathie diabétique comprend plusieurs aspects :

  • Contrôle du diabète et de la tension artérielle : Le meilleur traitement consiste à maintenir un bon équilibre du diabète et de la tension artérielle pour prévenir la progression de la maladie.
  • Dépistage et diagnostic : Le diagnostic se fait principalement par un examen du fond d'œil, qui peut être complété par une angiographie. Il est recommandé de réaliser un bilan systématique annuel pour les patients diabétiques.
  • Photocoagulation panrétinienne au laser (PPR) : Ce traitement est spécifique à la rétinopathie diabétique proliférante. Son objectif est de prévenir le développement de nouveaux vaisseaux sur la rétine, de réduire le risque d'hémorragies du vitré et de décollement de la rétine.
  • Vitrectomie : Cette intervention chirurgicale est indiquée pour les formes avancées de la rétinopathie diabétique proliférante, surtout en cas d'hémorragie du vitré non résorbée ou de fibrose. Elle consiste à retirer le vitré de l'œil et à lever d'éventuelles tractions vitréo-rétiniennes. La récupération de la vision peut prendre plusieurs mois.
  • Les injections intravitréennes d'anti-VEGF (facteur de croissance endothélial vasculaire) ou de cortisone aident à réduire la formation des nouveaux vaisseaux sanguins anormaux et les œdèmes maculaires.

Qu'est-ce que la cataracte ?
La cataracte est le nom donné au cristallin lorsqu'il s'est opacifié. Le cristallin est la lentille transparente située dans l'œil qui permet la focalisation de l'image sur la rétine. La cataracte est une pathologie très fréquente après 60 ans, et sa fréquence augmente avec l'âge. Après 80 ans, il est très rare de ne pas avoir de cataracte. Il existe des cas plus rares de cataracte chez le sujet jeune : congénitale, traumatique, liée à une maladie, ...

Quels sont les symptômes de la cataracte ?
Les symptômes de la cataracte incluent :

  • Détérioration progressive de la vision : Cela peut être lent et parfois non ressenti par le patient.
  • Éblouissement aux fortes lumières : Par exemple, en plein soleil ou avec des phares de voiture.
  • Halos : Auréoles autour des lumières, surtout la nuit.
  • Diffractions lumineuses : Difficultés visuelles dans des conditions d'éclairage difficiles, comme la pénombre ou une lumière trop forte.
  • Variabilité de la gêne : L'importance des symptômes peut varier d'une personne à l'autre.

Il est recommandé de consulter un ophtalmologiste si vous ressentez ces symptômes.
La cataracte est la première cause de cécité dans le monde essentiellement dans les pays en voie de développement.

Quelle est la prise en charge de la cataracte ?
La prise en charge de la cataracte consiste principalement en une intervention chirurgicale. C’est d’ailleurs la chirurgie la plus pratiquée en France.
Voici les étapes et détails concernant cette prise en charge :

  • Évaluation par l'ophtalmologiste : La décision d'intervenir est prise en concert avec l'ophtalmologiste, qui évaluera la gravité de la cataracte et son impact sur la vision du patient.
  • Chirurgie de la cataracte :
    o L'intervention consiste à enlever la cataracte et à remplacer le cristallin opacifié par un cristallin artificiel, appelé implant.
    o Elle est généralement réalisée sous anesthésie locale (par collyres anesthésiant, sans piqûre).
    o La technique la plus courante est la phacoémulsification ultrasonique, où le cristallin est fragmenté et aspiré à travers une micro incision d'environ 2 mm.
    o L'opération dure en moyenne une quinzaine de minutes et est indolore ou peu douloureuse.
  • Post-opératoire :
    o Un contrôle par l'ophtalmologiste est effectué le lendemain de l'intervention.
    o Un traitement par collyres est nécessaire après la chirurgie pour favoriser la guérison.
  • Récupération : La récupération visuelle se fait dès le lendemain de l'opération et s'améliore au cours des jours suivants.

Il est important de noter que l'opération de la cataracte se pratique sur un seul œil à la fois, le deuxième œil pouvant être opéré une semaine après, si nécessaire.

Qu'est-ce que le glaucome ?
Le glaucome est une affection oculaire qui endommage le nerf optique, souvent en raison d'une pression intraoculaire élevée. Ce dommage peut entraîner une perte progressive du champ visuel et de la vision, et dans les cas les plus graves, il peut conduire à la cécité.
Il existe plusieurs types de glaucome, dont les plus courants sont :

  • Glaucome à angle ouvert : C'est la forme la plus fréquente, où le drainage de l'humeur aqueuse est lente, ce qui augmente la pression dans l'œil sans véritable douleur associée.
  • Glaucome à angle fermé : Cette forme se produit lorsque l'angle de drainage de l'œil se ferme soudainement, provoquant une augmentation rapide de la pression intraoculaire et une douleur intolérable.

Un glaucome peut survenir à tous les âges de la vie. Par ailleurs, son apparition augmentant la destruction physiologique des fibres nerveuses visuelles, la perte constatée de vision augmente avec l’âge.
Le dépistage du glaucome est essentiel car il peut être asymptomatique aux débuts.

En quoi consiste le dépistage du glaucome ?
Le dépistage du glaucome est systématiquement réalisé au cabinet.
Il consiste en une mesure de la pression intraoculaire, qui est un indicateur clé de la maladie. Cette mesure est associée avec la pachymétrie (mesure de l’épaisseur cornéenne).
Des examens complémentaires sont nécessaires :

  • Champ visuel (examen subjectif de l’espace perçu par un oeil)
  • OCT papillaire (étude des fibres du nerf optique).

Ce dépistage est crucial car le glaucome peut entraîner des dommages irréversibles au nerf optique, souvent sans symptômes visibles au début.
Il est recommandé de consulter régulièrement un ophtalmologiste pour un suivi approprié, surtout si vous êtes dans un groupe à risque avec des antécédents familiaux.

Quelle est la prise en charge du glaucome ?
La prise en charge du glaucome comprend plusieurs approches, principalement axées sur la réduction de la pression intraoculaire pour prévenir les dommages au nerf optique. Voici les principales méthodes de traitement:

  • Médicaments : L'utilisation de gouttes ophtalmiques est souvent le premier traitement. Ces médicaments aident à réduire la pression intraoculaire en diminuant la production de liquide ou en améliorant son drainage.
  • Laser : Des procédures au laser peuvent être utilisées pour améliorer le drainage du liquide dans l'œil. Par exemple, la trabéculoplastie au laser est une technique qui peut aider à réduire la pression.
  • Chirurgie : Dans les cas où les traitements médicamenteux et au laser ne sont pas suffisants, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour créer un nouveau canal de drainage ou pour implémenter un dispositif de drainage.

Le suivi régulier chez votre ophtalmologiste est crucial pour ajuster le traitement et surveiller l'évolution de la maladie.

Les Questions administratives

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➢ Si votre 100% est non exonérant, et concerne l’ophtalmologie un bon de transport peut être fait avec un reste de ticket modérateur à votre charge.

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➢ Nous transmettons directement la consultation via la carte vitale. La télétransmission est faite en fin de consultation.
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